Les molles hausses (paroles et musique : Florian Gourgeot) retour aux 15 chansons
Caresser la bête, le voir nous faire la fête,
Brosser l’animal, le nettoyer comme un ch’val,
Lui inventer un p’tit nom, lui donner quelques quignons
Et quelques petites corrections
Un véritable complice, une boule de poil de malice
Un canin bien fidèle obtenu dans les années L
Un p’tit brin paresseux, un grand poil orgueilleux
Quand ils se retrouvent tous entre eux
Un côté un peu sauvage, un instinct pas bien sage
Un passé difficile, un nomade en exil
Un présent venu de loin, un futur incertain
J’vous présente le chien
Berger portugais, Setter Irlandais
Bouvier australien, Épagneul tibétain
Qu’importe l’origine de la sélection naturelle
Leur langue canine est universelle
Les babines sont en joues, prêtes à s’faire lécher partout
Et la truffe en chou-fleur, dénichant la moindre odeur
Les canines bien en vue, et la langue bien pendue,
Mais bon sang c’que ça pue
Toute une corde mordillée remplace la laisse cassée
Un médaillon en argent, avec l’adresse dedans
Quelques lettres imprimées, numéro d’identité
Ya rien à faire, il va quand même se paumer
Berger portugais, Setter Irlandais
Bouvier australien, Épagneul tibétain
Qu’importe l’origine de la sélection naturelle
Leur langue canine est universelle
Des travailleurs en attelage, premiers pisteurs de sauvetage,
Bénévoles domestiques, chasseurs de mouches qui piquent
Comptables de moutons blancs, assistants des non-voyants,
Chiens de garde méchants
Un super entonnoir devient une collerette de star
Mais c’est qui l’inventeur qui a pensé à cette horreur
Maintenant pour manger, il est presque obligé
De faire le beau sans les pieds
Berger portugais, Setter Irlandais
Bouvier australien, Épagneul tibétain
Qu’importe l’origine de la sélection naturelle
Leur langue canine est universelle